Haute couture

La mode une révolution française

La mode une révolution française

En route vers le XIXe siècle, lé style espagnole est oubliée, c’est en France, la France extravagante de Louis XVI qui commence à diffuser à travers le pays les usages vestimentaires de la Cour. La haute couture parisienne sera l’héritière de ce phénomène.

Paris acquiert, à juste raison, l’appellation de capitale de la mode et elle reste la plus importante.
Rose Bertin, peut-être considérée comme la première grande couturière de la haute couture française. En 1770, cette jeune créatrice de mode ouvre sa maison de couture « Le grand Mogol » dans la rue du Faubourg-Saint-Honoré, à Paris. Introduite auprès de la reine Marie-Antoinette, elle s’impose rapidement comme la faiseuse de mode de la Cour.  Suivie plus tard par les talentueux Worth, Paquin, les sœurs Callo…

La mode se démocratise réellement avec l’invention de la haute couture qui, tout en recrutant sa clientèle parmi les élites, la bourgeoisie, n’a cessé de mettre en scène sa proximité avec la nouvelle aristocratie. Dès les années 1830, l’industrie de la mode a commencé à prendre forme. Elle alimente d’abord les magasins de nouveautés, puis les grands magasins. Ils savent populariser la mode, utiliser des imitations bon marché des matières nobles. Le grand couturier n’est plus un artisan au service de ses clients, il fait partie de leur monde, un monde plus mélangé qui se constitue sous le Second Empire. Il existait une vingtaine de maisons de haute couture à Paris en 1900.

Paul Poiret, va libérer la femme de son corset et créer alors la robe à taille haute, placée sous la poitrine, dessinant une silhouette droite qui tombe jusqu’aux chevilles. Il crée la jupe-culotte, les manteaux à manches kimono et un retour du style néoclassique.

Après la Première Guerre mondiale, le sportswear est lancé par Jean Patou. Ces tenues « révolutionnaires » parviennent à séduire la gent féminine, une partie de sa collection une gamme de vêtements de sports et de plein air.

Madeleine Vionnet a été la créatrice de la coupe en biais et des plus beaux drapée. Sa robe de soirée couleur un ivoire considère comme un chef-d’oeuvre, un tombé parfait qui découle d’une couture unique. L’habileté de Madeleine Vionnet pour créer ces coupes à partir des formes simples comme des carrés ou des triangles découlait de sa passion de la géométrie.

Cristobal Balenciaga, un architecte pour le style, un sculpteur pour la silhouette, un peintre pour la couleur, un musicien pour l’harmonie et un philosophe pour la proportion.

Chanel revendique l’individualité, décontraction et de là émerge le look garçonne. La coupe des robes est droite, tubulaire, la taille étant abaissée au niveau des hanches. Et pour la première fois, les jambes sont découvertes, jusqu’au genou. Le pantalon et le blazer sont maintenant un vêtement féminin. Le corset de Paul Poiret a disparu. Il est remplacé par un porte-jarretelles et un soutien-gorge.

Après la Seconde Guerre mondiale, le New look Christian Dior révolutionne la mode, mais la production est surtout marquée par l’émancipation du corps de la femme, préparée par Paul Poiret, puis Coco Chanel déjà 30 ans auparavant.

Yves Saint Laurent et Courrèges imposent de nouvelles tendances qui marqueront profondément les décennies suivantes.

 

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